30 avril 2012

La Statue de la Liberté et Ellis Island

Quel est le symbole par excellence de New York?
Quelle est la première chose que des milliers d'immigrants voyaient en arrivant à New York après des jours et des jours en mer à la fin du 19è siècle?
Quel cadeau fit la France aux États-Unis pour célébrer le centenaire de la déclaration d'indépendance  américaine? (Indépendance à laquelle la France a activement participé)

Cette grande dame de fer est devenue une représentation universelle de la liberté.



Au départ de la pointe de Manhattan, on embarque sur les bateaux suivants après environ 1h d'attente; je n'étais pas la seule à avoir voulu profiter du beau temps...



Cette petite croisière permet de prendre du recul sur la ville et surtout de profiter d'une superbe vue sur la skyline. 
La tour la plus haute est construite sur l'ancien emplacement du World Trade Center. 
Au fond, à gauche, on aperçoit l'Empire State Building avec sa flèche caractéristique, et à droite, le Brooklyn Bridge (le pont de Brooklyn).


En bonne compagnie...
La statue fait 46 m de haut, et si on inclut la torche et le socle, on atteint 92 m. A l'époque où elle fut mise en place, elle était la plus haute statue au monde. De près, elle est assez impressionnante, et le travail du drapé est remarquable.



Ellis Island, c'est-à-dire l'île où s'arrêtaient tous les bateaux en provenance d'Europe entre 1892 et 1924. Près de 12 millions d'immigrants sont passés à Ellis Island. Leurs descendants représentent aujourd'hui 40% de la population américaine (soit 100 millions).


Les immigrants étaient d'abord réunis dans ce grand hall, où des médecins les examinaient afin de détecter d'éventuelles maladies ou déficiences physiques. Pas question de laisser entrer des personnes qui auraient pu être une charge pour la société... Puis, dans la salle d'enregistrement, des inspecteurs questionnaient chaque candidat à l'immigration: nom, ville d'origine, métier, destination, argent détenu, tests d'alphabétisation, compréhension de l'anglais, questions à orientation politique. Parmi les arrivants, nombreux étaient ceux qui ne parlaient pas un mot d'anglais, et dont le nom de famille a été simplifié ou modifié. Ensuite, soit on les conduisait à l'hôpital pour des examens supplémentaires, soit ils pouvaient accéder au bureau de change et au ferry pour Manhattan, soit on leur refusait l'accès au territoire américain. Environ 2%, environ 250 000 personnes, sont retournés d'où ils venaient.


Le musée est un lieu chargé d'émotion, en raison des nombreuses photos, témoignages et objets exposés.



A l'extérieur du musée, voici le Wall of Honor, un mur bas formant un cercle et sur lequel sont inscrits environ 600 000 noms d'immigrants. Le musée fut fermé dans les années 1980 car les bâtiments étaient en très mauvais état. En effet, aucun changement n'avait été apporté pour l'accueil des visiteurs et l'édifice tombait en ruines. Afin de recueillir de l'argent, il fut proposé aux anciens immigrants d'inscrire leur nom sur ce mémorial en échange d'un don.





Retour sur Manhattan. 
A distance, la ville est différente, ses buildings me semblent moins impressionnants, ...


... peut-être est-ce la mer qui apporte un peu de poésie, atténuant un peu la verticalité de cette "ville debout"?


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10 avril 2012

Lacrosse game

Les étudiants américains sont très sportifs et un certain nombre d'entre eux a même un niveau professionnel. J'ai eu l'occasion d'assister à un match de Lacrosse. Il s'agit d'un jeu très ancien remontant aux Amérindiens, mais son nom actuel lui a été donné par les colons. En effet, les expéditions comptaient toujours quelques membres du clergé. Ceux-ci ont trouvé que les bâtons recourbés avec lesquels jouaient les Indiens ressemblaient à des crosses d’évêque...
Chaque équipe compte 10 joueurs sur le terrain, mais il y a environ 40 joueurs en tout par équipe, car le jeu est éprouvant. En effet, le terrain est le même que celui utilisé pour le football, ce qui oblige les attaquants à courir beaucoup. Par conséquent, les rotations sont très fréquentes. L'objectif est de marquer des buts chez l'adversaire en se passant une balle d'environ 10 cm de diamètre grâce au filet accroché à la tête triangulaire de la crosse. Les déplacements des joueurs sont très codifiés, notamment le nombre de joueurs par zone est limité.


 

Les deux équipes étaient Yale en blanc et bleu, et Princeton en noir et orange. 





 
Ce jeu est surtout joué dans l'Est des États-Unis, où il est très populaire. Les gradins étaient pleins des familles et des jeunes joueurs locaux. D'ailleurs, à la mi-temps, des équipes d'enfants ont fait une démonstration.
 

Et maintenant, place au jeu! 
C'est rapide, parfois un peu brutal, car le contact physique est autorisé, mais le plus impressionnant est l'adresse avec laquelle les joueurs se lancent et rattrapent la balle.



  





Que serait un match sans mascotte! Ici le bouledogue de Yale.


Et voici les gagnants!


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3 avril 2012

Saviez-vous que ...

les Américains sont très polis?
En effet, les "bonjour" (hello) sont toujours accompagnés d'un "comment allez-vous?" (how are you?), que se soit les amis, la voisine, le portier, le caissier ou le chauffeur de bus. Au début, ça surprend un peu! Je ne suis pas vraiment habituée à ce que de parfaits inconnus me demandent comme je vais... La première fois, je me suis dit que c'était une erreur. Les fois suivantes, je me suis sérieusement demandée ce que j'allais bien pouvoir répondre. Et tout simplement, on répond "bien" (good) et on retourne la question.
Et après, on se demande pourquoi, dans la série des Monsieur/Madame, Monsieur Impoli est français... (Mr Rude en anglais).